En 2019, le voisinage s’était mobilisé contre un projet immobilier de 100 logements au “Bois l’évêque”. La parcelle boisée se situe entre le boulevard Kleyer, la rue Julien d’Andrimont et la rue des Bruyères. Il s’agit de l’ancien parc du Château de Laminne (davantage une villa), dont les ruines subsistent sur le site. Et ce qui fait bisquer les riverains, c’est que la zone de trois hectares visée par cet projet est actuellement couverte par une forêt de plus de mille hêtres, châtaigniers, chênes, érables, … dont certains majestueux et vraisemblablement centenaires. De quoi s’aérer et servir de terrain de jeux pour les enfants.
Aujourd’hui, Général Construction revient après avoir fait maigrir le projet et communique sur un parc résidentiel en promettant de respecter la vocation d’espace vert du site. Au lieu des 100 logements initiaux, on en annonce désormais 80, avec 80 places de parking en sous-sols privatifs, 20 places collectives… et 181 places de vélo. “Le projet est en outre qualifié de « durable » au sens des critères définis en Région wallonne”, annonce le promoteur. De plus, il s’intègre au couvert végétal et ne sera vu de nulle part.”
Un maintien des zones boisées sur 75% de la superficie du site est prévu, avec la conservation d’un maximum d’arbres « de grande valeur » (147 sur 153 – 1 seul arbre à abattre pour la construction – 5 arbres pour l’accès) ainsi qu’un maintien des cheminements piétons. Des chiffres à confronter à ceux des bénévoles qui avaient les arbres par centaines, sur le site, en 2020.
L’enquête publique se clôture le 6 janvier. Les habitants, notamment via le fameux groupe “Sauvons le bois d’Avroy “ ou “Un projet pour le bois d’Avroy (Cointe)!“, ne semblent cette fois pas être vent debout contre le projet.
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