Liège est parfois affublé du surnom de “Tox City”, tant la concentration de toxicomanes, consommateurs chroniques d’héroïne ou de cocaïne, y est importante et particulièrement visible. C’est ce qu’on peut lire dans La Libre Belgique ce matin. Ils seraient plus de 4.000 dans la province dont une petite moitié rien qu’à Liège. Pour des centaines d’entre eux, c’est la mendicité, la délinquance, la petite criminalité, la prostitution, le sans-abrisme.
Une ville où des toxicomanes s’injectent, en pleine journée, leur produit en rue, dont de l’héroïne bon marché qui s’y vend de 7 à 10 euros la “bille” de 0,4 gramme.
Le quotidien rappelle néanmoins que les autorités communales et provinciales, la police, la justice, le monde médical et associatif se coordonnent à Liège pour construire une politique stratégique, à dimension humaine. “Ils ont décidé, pour les uns, de tourner le dos au tout-répressif et, pour les autres, d’ouvrir des structures d’aide, d’accueil et de soins.”
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