Le manque de désir sexuel chez les femmes est une problématique qui, aujourd’hui , n’a pas encore trouvé de solution. C’est l’objet de recherche de l’équipe de Julie Baker, directrice du Laboratoire de Neuro-endocrinologie au GIGA Institute.

Elle a découvert qu’une hormone, appelée Kisspeptine, conduit à l’attraction vers le sexe opposé et provoque un désir. C’est du moins ce que révèlent les premiers tests effectués sur des souris. Des recherches avaient déjà permis d’identifier cette molécule comme responsable du déclenchement de la puberté et du contrôle de la fertilité. Un nouveau cap semble avoir été franchi.

L’objectif maintenant est de tester un remède auprès des femmes. Rien à voir avec le viagra, qui apporte une solution mécanique au niveau du pénis de l’homme. Avec ce traitement, tout se passe au niveau du cerveau. Pour mesurer l’effet de la Kisspeptine chez les femmes, les chercheurs analyseront en effet l’activité de leur cerveau lorsqu’elles regarderont des images susceptibles d’activer leur libido. Les recherches dureront au moins 3 ans et seront suivies d’études cliniques : des dizaines de femmes se sont déjà proposées pour y participer.

A noter : 27 % des femmes souffrent de troubles de désir sexuel, un phénomène qui augmente avec l’âge puisqu’avec la ménopause, elles sont 40% à s’en plaindre.

Crédits photo : Facebook CHU Liège


Suivant : Standard : le retour du PHK à Sclessin dimanche dernier malgré l’exhibition de leur bannière volée par les Bruxellois
Précédent : Dentisterie : Alain De Clerck arrête sa grève de la faim, sa pétition a recueilli 2.000 signatures

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×