Le conseil d’administration de l’OTW (Opérateur du Transport de Wallonie), qui a succédé cette année aux cinq TEC wallons et à la Société Régionale Wallonne du Transport (SRWT), a dévoilé hier après-midi le nom du consortium qui construira le tram liégeois. L’administrateur général de l’OTW doit néanmoins encore finaliser le dossier technique et la désignation définitive interviendra à la fin de l’année.
Pour rappel, il restait deux candidats en lice. Mais contrairement à ce qui était attendu, c’est le consortium «Tram’ Ardent», composé des sociétés du groupe Colas – Colas Belgium et Colas Rail Belgium, du constructeur de matériel roulant espagnol CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) et de la société financière DIF qui a été choisi comme «soumissionnaire préférentiel». Son prix était plus intéressant.
Le tram desservira ainsi 21 stations, de Sclessin à Coronmeuse, réparties sur un tracé sur 11,7 km dont 90% seront « en site propre », c’est-à-dire ne partageant pas l’espace avec les voitures. Il débouchera également sur le triangle multimodal (plusieurs modes de transport) formé par la gare ferroviaire et TGV des Guillemins, la station de tram et de bus TEC. Les travaux doivent (re)commencer en 2019, pour une mise en service en 2022.
Avec une vingtaine de rames, il devrait s’imposer comme une véritable colonne vertébrale de transport, connectée à un parking de relais de plus de 900 places, au centre historique et autres bassins de vie de la ville, aux voies lentes et piétonnes.
“La décision de l’Office du Transport Wallon est une bonne nouvelle. Le Tram est essentiel pour le développement de la ville et de la métropole. Pour assurer le transporter digne de 600 personnes toutes les 4 minutes, améliorer la qualité de l’air, rénover 50 hectares d’espace public. Liege aura une mobilité moderne et repensée, en lien avec le TEC“, s’est réjoui le bourgmestre Willy.
Demeyer.
Rappelons qu’en 2014, la Société régionale wallonne du transport (SRWT), avait choisi le consortium Mobiliège, emmené par Alstom et BAM-Galère, pour construire ce tram. Mais à la suite du recalage du montage financier du projet par l’Europe, un nouveau marché avait dû être relancé. Mobiliège perd donc aujourd’hui, après pas mal d’investissements financiers et humains.
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