175 m de paniers en métal contenant des plantes semi-aquatiques viennent d’être installés le long de la Dérivation de la Meuse, qui doivent servir à aider à le reproduction ds poissons. Ces “fascines” sont concept né à la suite d’une pollution en 2007, où plusieurs dizaines de litres d’insecticide avaient déversées dans la Meuse (à Ougrée) par l’entreprise Chimac-Agriphar. L’entreprise avait été condamnée à payer 350.000 euros au Fonds Piscicole de Wallonie pour opérer un rempoissonnement de la Meuse. Mais, plus globalement, l’artificialisation des berges de notre fleuve a également eu des conséquences négatives sur la faune.

En 2016, 15 mètres avaient déjà été disposées le long de la Dérivation pour que les poissons puissent venir y coller leurs œufs pas trop loin de la surface, là où il y a encore assez d’oxygène pour bien se développer. L’expérimentation s’étant avérée positive, favorable à la faune et compatible avec les exigences des voies hydrauliques, le projet a donc été étendu à de plus grandes portions de berges.


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