Ils ne seront pas tous testés, mais une proportion importante des 5700 salariés du CHU de Liège saura si elle a été infectée ou pas par le coronavirus. Une étude est actuellement menée par Pascale Huynen, chef de clinique dans le service de microbiologie clinique, qui concerne le personnel de l’hôpital (médical et administratif) et du GIGA ainsi que certains collaborateurs de l’université plus des étudiants des deux dernières années de médecine.
Les prélèvements ont débuté le 6 avril et concerneront entre 3500 et 4000 participants. “L’objectif était d’avoir un échantillon représentatif des personnes en âge de travailler. Il inclut à la fois des agents en contact avec les patients et du personnel administratif dont certains télétravaillent la majorité du temps” détaille la microbiologiste, qui est aussi médecin. “Il s’agit de faire une étude de séroprévalence au Covid-19 et de voir quelle proportion développe la maladie, avec quels symptômes, d’analyser comment se propage l’infection au sein de la population et de mettre cela en perspective avec les habitudes de vie. Certains ne vont pas développer la maladie et il est donc nécessaire de recourir à une prise de sang pour détecter le virus.”
A trois reprises, toutes les 6 semaines, les participants vont donc être soumis à deux tests sérologiques différents, qui détectent ou pas la présence d’anticorps ayant permis à l’organisme de contrer le Covid-19. (Il s’agit également d’observer l’évolution de ces anticorps dans le temps.) Chacune des personnes testée reçoit ses résultats individuels dès les premiers tests effectués.
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