Il y a quelques jours, les tenanciers de cafés du Carré, regroupés au sein de l’appellation HoreCarré (une structure informelle), ont décidé de ne pas rouvrir leurs établissements avant le 22 juin alors qu’ils peuvent le faire sous conditions depuis ce lundi. L’une des principales raison est que la clientèle, lorsqu’elle est un peu éméchée, aurait du mal à respecter la distanciation d’un mètre cinquante entre les tables. “Certains lieux sont plus comme des micro-dancings où l’on danse et où l’on flirte“, résume Fredo Rinné, le responsable d’HoreCarré.
Mais certains établissement ont assez d’espace pour permettre à leurs clients de boire un verre avec leurs petits groupes de copains, à l’intérieur ou en terrasse. C’est la cas du Take Off (rue du Mouton Blanc), du Quiet Club (rue Saint Jean-en-Isle), du Café des Miracles, de l’Atelier Bières et de la Terrasse Latina qui a récemment remplacé le Cuba’r.
Les trois derniers, situés rue des Célestines, appartiennent tous à Fabrice Splingard: “Ce sont moins des établissements de guindaille que les autres et l’on peut s’y asseoir. Ils ont donc rouvert en respectant 1m50 entre les tables, avec un marquage au sol, des produits désinfectants, etc. Et on sera sévères!“, assure cette figure du quadrilatère festif.
Concrètement, tous les cafés concernés ont recommencé à fonctionner hier lundi. A l’exception du Quiet Club qui attend demain mercredi.
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