Afin de permettre un retour de son personnel sur ses campus, L’ULiège a décidé de tester les 30.000 membres de sa communauté (25.000 étudiant·e·s et 5000 membres du personnel) de manière régulière, anonyme et sur une base volontaire. Cela à partir de la reprise des cours à la mi-septembre.
L’un des problèmes soulevé par le recteur est que distanciation physique stricte imposée actuellement ne permet d’occuper les auditoires qu’à 10 à 20% de leur capacité, nous laissant de facto dans du quasi distanciel. Or, l’ULiège a joué un rôle majeur dans le développement d’un test PCR automatisé de détection des porteurs du virus et a sécurisé la production et l’approvisionnement en réactifs, permettant d’augmenter considérablement les capacités de tests en Belgique.
En faisant évoluer la méthode afin d’augmenter encore cette capacité et de permettre, il sera possible, d’ici à septembre, d’effecter des tests massifs (entre 30.000 et 60.000 par jour) avec un simple prélèvement de salive. Cette capacité pourra aussi être “mise en place plus largement pour que la région et le pays puissent gérer la suite de la pandémie sans revenir à des mesures fortement contraignantes et subir à nouveau les perturbations majeures qu’elles impliquent“, ajoute le recteur Pierre Wolper.
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