Pour cette 8e édition du festival Les Ardentes, qui démarre aujourd’hui, les autorités judiciaires ont annoncé une tolérance zéro et des amendes pour tous ceux qui détiendraient au-delà de 3 grammes de drogue douce ou toute quantité même minime de drogues dures.
Mais avec une affiche hip-hop, il peut parfois exister un décalage. L’an passé, le rappeur américain Action Bronson n’avait, en effet, pas hésité à allumer sur scène un énorme joint (supposément chargé de cannabis, sur lequel il a tiré de longues bouffées) qui ne collait pas vraiment avec une image de modération. Et il avait appelé le public à en faire de même.
Cette année, les têtes d’affiche choisies par les programmateurs ne peuvent pas toutes être considérées comme de grandes figures de la prévention anti-drogues. Des exemples? Liam Gallagher, chanteur de feu le groupe Oasis, connu pour avoir abusé de l’alcool et autres drogues. Brian Molko, du groupe Placebo, qui a évoqué plusieurs fois en interview sa consommation de stupéfiants. Le rappeur français Booba qui blague avec Joey Starr, sur les réseaux sociaux, à propos de supposées prises de coke ou de crack…
Bien entendu, tous les artistes ne jouent pas la même chanson. Une partie d’entre eux adhère d’ailleurs à ce qui est parfois affirmé en ces termes: la drogue, c’est mal. Mais gageons que la prévention… et la répression, pour autant que ce soit la bonne politique à adopter, toucheront autant les festivaliers que ceux qui passeront sur scène et dans les loges des Ardentes 2017. Question de cohérence.
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