Hier, la SNCB a annoncé 44 nouvelles fermetures de guichets sur l’ensemble du territoire (dont celui de la gare d’Ans) en province de Liège, ainsi que les réductions des heures d’ouverture de 37 autres guichets dont ceux de Liège St Lambert, l’ancienne gare du Palais.

La CSC Transcom et l’association de voyageurs Navetteurs.be dénoncent fermement ces fermetures complètes ou partielles qui, selon le syndicat, “font partie d’une stratégie que la SNCB base sur des chiffres de fréquentation totalement biaisés, la volonté délibérée étant d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée sans toutefois assumer publiquement ses choix.(…) Dans les gares où les guichets sont encore ouverts, le nombre d’agents est volontairement limité et le personnel présent y reçoit pour consigne de diriger les voyageurs vers les automates ou leur smartphone, ce qui réduit inévitablement le nombre d’opérations aux guichets.”

Plutôt que de fermetures et de réductions horaires, la SNCB indique d’une façon plus lissée qu’elle fait “évoluer ses canaux de vente en 2021”. Et de préciser qu’en 2020, la vente de tickets via les canaux digitaux, en ce compris les automates présents dans toutes les gares, a représenté plus de 75% des ventes. De 54% de transactions aux guichets en 2015, ce nombre est descendu à 34% en 2018, à 27% en 2019 et à 20% en 2020. Dans certaines gares, le nombre de clients s’adressant au guichet est devenu trop faible.

L’accueil dans toutes les gares restera néanmoins garanti : salle d’attente, présence régulière d’agents, patrouilles supplémentaires de Securail et systèmes de contrôle d’accès… L’assistance aux personnes à mobilité réduite sera également maintenue dans les gares qui disposent de celle-ci.

Après cette adaptation, la SNCB disposera de 16% de gares avec guichets (à titre d’information, ce pourcentage s’élève à 13% en France, à 4% aux Pays Bas et à 6% en Allemagne). Une période de transition est prévue du 1er mars à fin 2021.


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