Présents dans le secteur associatif ou dans les pouvoir locaux, les travailleurs “Article 60” sont des bénéficiaires du revenu d’intégration engagées par le CPAS le temps nécessaire à ce qu’elles puissent recouvrer leur droit aux allocations de chômage. Une fois engagés, ces travailleurs sont mis à disposition des services des administrations locales (communes ou CPAS) ou du secteur associatif.

L’emploi sous contrat « Article 60 » étant fortement subventionné, la crainte que l’effet d’aubaine ne l’emporte sur la volonté de réinsertion et que les entreprises considèrent ces travailleurs comme de « la main d’œuvre bon marché », a souvent freiné le fait qu’ils puissent être employés dans des entreprises “classiques”.

Le CPAS de Liège é décidé de changer cela, sous conditions. Premièrement, l’entreprise devra s’acquitter du coût qui reste à charge du CPAS, déduction faite des subventions que celui-ci perçoit. Mais surtout, le travailleur mis à disposition par le CPAS sous statut « Article 60 » pour une certaine durée, devra absolument se voit proposer par la suite un nouveau contrat de travail de la même durée, sur fonds propres cette fois-ci.

L’entreprise aura donc un an pour former le travailleur et faire en sorte qu’il puisse être complètement prêt à l’emploi. Le travailleur se voit garanti d’avoir un emploi durant une période de deux ans au minimum. Et le CPAS a ainsi favorisé une insertion professionnelle durable à un bénéficiaire.

« Il s’agit bien évidemment d’une expérience pilote, qui fera l’objet d’un suivi spécifique », précise Jean-Paul Bonjean, Président du CPAS. A travers cette mesure, le CPAS de Liège entend augmenter significativement le nombre de mises à l’emploi durables au bénéfice de ses usagers.


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