Dans le public, le désarroi est le même que dans le privé: si le personnel non vacciné est suspendu, qui ira au chevet du patient? L’aggravation du sous-effectif engendré par les sanctions envisagées ne mettra-t-elle pas davantage en danger le patient qu’un travailleur non vacciné qui respecte scrupuleusement les gestes barrières? Voilà les questions que se pose le syndicat CSC.
Afin de sensibiliser patients et visiteurs aux problèmes qu’ils vivent, au quotidien, sur le terrain et qui impactent la qualité des soins, les travailleurs de trois grands hôpitaux publics de la province de Liège ainsi que d’une maison de repos et de soins distribueront des tracts et mèneront une action symbolique ce jeudi 25 novembre à 8h30 devant le CHR de la Citadelle à Liège
«Partout, le personnel est épuisé tant physiquement que moralement», constate Lina Cloostermans, coordinatrice soins de santé CSC Services publics. Et elle rappelle : «Quand, au début de la pandémie, il n’y avait pas de matériel de protection, les travailleurs des soins de santé sont restés au front sans munitions. Ils auraient pu quitter le navire dans le cadre du droit au retrait, pourtant ils ne l’ont pas fait alors que le risque de contagion était bien plus élevé, mais là, cela ne dérangeait personne ! Combien d’entre eux, chaque jour, se voient pressés par leur direction de venir au travail même s’ils se sentent fébriles pour assurer le service vu la pénurie ? »
La CSC Services publics rappelle cependant qu’elle est pour la vaccination comme outil de lutte contre la pandémie mais qu’elle s’oppose aux sanctions liées à des choix démocratiques.
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