En novembre, le Plan Communal de Mobilité (PCM) a été voté au conseil communal. Il est maintenant disponible sur le site web de la Ville. C’est désormais une obligation et Liège est la première commune de l’agglomération à actualiser son PCM à la suite de l’adoption, en 2019, de son PUM (Plan Urbain de Mobilité, document de référence commun aux 24 communes de l’arrondissement). 18 enjeux à Liège ont été désignés pour les dix prochaines années, afin d’améliorer la mobilité dans un configuration plus “verte” et moins bruyante mais aussi pour faire de la Cité ardente un projet pilote pour la logistique urbaine. Le dossier est sur la table de Gilles Foret, échevin (MR) de la Transition écologique et de la Mobilité.
56 actions différentes ont été identifiées et déclinées à l’horizon 2030. Parmi celles-ci, on épinglera:
– L’organisation d’un mode complémentaire de transport par bateau, notamment en empruntant la Dérivation moyennant des embarcations adaptées au faible tirant d’eau. A côté des navettes collectives, le concept de «taxi boat» -qui existe déjà ou est à l’étude dans certaines villes- va être envisagé pour des phases de test
– Au niveau ferroviaire, il est question de “faire du train une option de mobilité envisageable pour chaque type d’activité et à chaque moment”. Liège va notamment demander à la SNCB de rouvrir au moins deux points d’arrêt, aux Vennes et à Vivegnis, comme préconisé dans l’étude ANGELIC de la SNCB et adopté dans le PUM.
– Susciter le déplacement à pied. La Ville encouragera par exemple des initiatives de ramassage scolaire à pied (PEDIBUS) de plusieurs élèves vers une école, sous la responsabilité d’un adulte, pour favoriser le lien social et désengorger les abords des écoles.
– Mise en place d’un “bureau du temps” pour agir sur la congestion. Il s’agit de faire en sorte de réduire la demande en transport pendant les périodes les plus chargées. Des carrefours de contrôle permettraient aussi, grâce à une gestion des phases “rouge” et “vert” des feux de signalisation, de doser le trafic entrant dans la ville, en adéquation avec les capacités et charges que le centre-ville peut absorber.
– Interdire tout transit de poids lourds
– Encourager la pratique du vélo notamment grâce la « Réalisation d’un Plan vélo 2020-2030 pour assurer le maillage du territoire ». 15 sites pour créer corridors vélos ont été identifiés, avec une largeur minimale confortable pour les cyclistes (2,5 mètres par sens de circulation) et où une mixité avec les piétons et les micro-mobilités sera tolérée
– Une étude de préfaisabilité technique et financière de l’installation de téléphériques a été confiée en 2018 à la société MDP, spécialiste de ces techniques spéciales, experte française du transport par câbles. Pour la liaison entre Sainte-Walburge et le coeur historique, elle recommande une installation entre l’esplanade Saint-Georges et l’hôpital CHR de la Citadelle
– Relier la gare SNCB Liège-Carré au quartier de Saint Laurent via un ascenseur urbain (ou toute autre solution adaptée) pour s’affranchir des contraintes topographiques. Dans un quartier où la mobilité est complexe, la gare de Liège-Carré est sous-utilisée avec seulement 1400 montées par jour.
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