Dans une interview manifestement à dessein, accordée à La Meuse, le businessman liégeois François Fornieri (qui n’est plus aux commandes de son entreprise pharmaceutique Mithra et est pour le moment aux prises avec la justice) a annoncé qu’il était toujours partant pour entrer dans le capital du Standard, malgré une tentative qui avait échoué il y a un an. Selon lui, au vu des mauvais résultats sportifs et financiers des Rouches, le propriétaire et patron actuel Bruno Venanzi devrait “partir ou désigner des gens qui gèrent à sa place“. Il est vrai que la pression des supporters mécontents est grande pour le moment.

Si François Fornieri n’envisage pas de prendre lui-même les rênes du club de foot, il souligne qu’il ne se lancerait pas dans l’aventure sans son ami Lucien D’Onofrio. Ce dernier, ancien agent de joueurs de football, avait été vice-président du Standard de Liège entre 1998 et 2011 et avait donc fêté deux titres de champion de Belgique.

Au passage, F.Fornieri critique fortement le fait que le stade n’appartienne plus à son club mais à une société immobilière (dans laquelle d’anciens joueurs ont investi) à qui il doit verser un loyer de plusieurs millions. Or dans un contexte difficile sans coupe d’Europe, sans droits TV et avec un manque de recettes de billetterie, ça fait mal. Dans cette conjoncture difficile, l’homme d’affaires considère qu’il faut oublier la construction programmée du nouveau stade qui doit passer de 28.700 à 32.126 places… alors qu’il n’est jamais rempli actuellement.

Autre info: la direction du Standard annonce que le début des travaux est reporté à mai 2022 mais que la fin du chantier est toujours prévue pour avril 2024.


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