Les rassemblements devant le centre fermé pour étrangers de Vottem ont lieu depuis plusieurs années. Ce sera le deuxième depuis le déclenchement de la pandémie… Pour éclairer encore une fois “la face la plus honteuse de la politique d’asile et d’immigration de nos gouvernements successifs” et aussi protester contre les expulsions, les personnes qui le souhaitent se tiendront là-bas avec des bougies ce vendredi 24 décembre, entre 16h30 et 18 heures.
Il s’agira de former une chaîne qui tournera autour du centre, en respectant les précautions Covid avec 100 personnes maximum en même temps se tenant distantes grâce à un ruban.
“Le nombre de détentions à Vottem a diminué très fortement au début de la crise, non seulement à cause du respect de normes sanitaires, mais aussi à cause des fermetures de frontières et arrêts du trafic aérien. Dès que des accalmies sont apparues, on a enfermé plus de personnes à nouveau dans les centres, même si c’est toujours moins qu’avant. Et surtout ces personnes sont enfermées de plus en plus longtemps. En effet le contexte épidémique mondial fait que des pays gardent des frontières partiellement fermées, un accès soumis à des conditions très strictes , que des vols sont suspendus, annulés… La logique voudrait que les personnes détenues en centre fermé soient libérées, mais la réalité est qu’elles y restent maintenant parfois jusqu’à plus d’un an !”, souligne France Arets,du Collectif de résistance aux centres pour étrangers. Elle craint que les détentions et expulsions reprennent de plus belle lorsque la pandémie faiblira.
A Vottem il y a environ une cinquantaine de détenus pour l’instant (au lieu de 110), dont certains sont des pères de famille, séparés de leurs enfants.
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