Tous les personnels de l’enseignement ont réalisé beaucoup d’efforts, surtout ces deux dernières années avec les diverses mesures Covid (nombreuses circulaires à appliquer de manière immédiate, hybridation, port du masque, aération des locaux, absentéisme quarantaine,…). Malgré cela, ils estiment qu’ils n’ont obtenu aucune véritable reconnaissance, ni aucune mesure digne de lutter efficacement contre la pénurie et attendent toujours des avancées substantielles pour améliorer leurs conditions de travail et revaloriser leur métier.

“L’enveloppe de 32 millions qui a été mise sur la table devrait être consacré à l’augmentation de la partie fixe de la prime de fin d’année. Cet argent ne constituerait donc pas un cadeau mais un rattrapage par rapport à des mesures d’économie antérieures. Les personnels ouvriers, administratifs ou de l’accueil temps libre, pourtant essentiels eux-aussi, attendent depuis longtemps une valorisation barémique et des contrats pérennes. À cela s’ajoute une surcharge administrative toujours plus grande, une taille des classes trop importante les empêchant de soutenir comme il se doit les élèves en difficulté, une gestion de la crise qui épuise les personnels des établissements, des internats, des CPMS et des PSE. Ces derniers exercent dans des conditions de travail dégradées”, note le front commun syndical.

Nombre d’entre eux seront donc en grève ce jeudi et une manifestation est prévue aujourd’hui vers 11h à Bruxelles, place Surlet de Chokier.


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