A la fin de l’année passée, l’ex-échevin de l’Instruction publique annonçait que la Haute Ecole de Liège (HEL), dans laquelle ont déjà été supprimés 24 équivalents temps-plein, pourrait encore en perdre 28 de plus d’ici cinq ans (sur les 200 travailleurs en tout). Cette entité regroupe l’Institut d’Enseignement Supérieur Pédagogique (IESP Jonfosse), l’École Communale Supérieure de Secrétariat, d’Administration et de Commerce (ECSSAC), l’École Supérieure de Logopédie (ESL), l’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique (ISET) et de la création de la nouvelle catégorie en traduction et interprétation.
En raison de la légère diminution de son nombre d’étudiants, elle doit en effet faire des économies puisqu’elle a perdu à cause de cela plus de 2,2 millions d’euros de financement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Comme son prédécesseur, le nouvel échevin, Jean-Pierre Hupkens, confirme la perspective de ces pertes d’emploi dans La Meuse. 25 postes devraient disparaître mais, en enlevant les départs à la retraite, les mises en disponibilité ou la réintégration ailleurs de personnes détachées cela fera en réalité 15 emplois répartis et pertes partielles de charges sur plusieurs membres du personnel. Des emplois administratifs vont être transformés en postes d’enseignants (pour se recentrer sur le travail direct avec les étudiants) et certaines sections qui ne fonctionnent guère vont être fermées.
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