Depuis que l’on peut de nouveau y faire la fête sans restrictions (Covid), jusqu’au bout de la nuit, les cafés du Carré ont retrouvé leur spécificité. Si le plus célèbre périmètre de Liège accueille quantité d’étudiants en semaine, certains établissements visent une clientèle plus âgée les samedis et dimanches. Voici un petit topo des établissements actuels où nombre de patrons se sont regroupés notamment pour ne pas mettre tous leurs risques financiers dans le même panier, après le contexte de la crise sanitaire.
Take Off – 9, rue du Mouton Blanc
Ouvert depuis 1991, le café a été repris il y a deux ans par son barman, Arnaud Lamars. Ouvert 7J/7, on y côtoie une clientèle d’habitués et aussi des étudiants luxembourgeois
Le Notger – Rue Tête-de-Boeuf, 2
Après des années de fermeture, le Notger est ouvert tous les vendredis et samedis de 21h à 3h30 depuis fin mars. Il accueille les jeunes en terrasse et les plus de 40 ans à l’étage. D’autres espaces devraient être rouverts prochainement. A sa tête, Philippe Bonsang et d’autres associés qui gèrent également le Moya.
Moya – Rue du pot d’or, 33
L’ancien Trois Rivières et Bar Carlsberg est aujourd’hui un bar dansant, du mercredi au samedi.
Mad Murphy’s – rue Saint Jean-en-isle 21
Pub irlandaos avec une large gamme d’une quarantaine de whiskies et autant de rhums. Concerts pop-rock le jeudi et musique d’ambiance après minuit. Clientèle de 30 à 50 ans. Le boss est actuellement Emmanuel Gérard.
L’Escalier – rue Saint-Jean-en-Isle 26
Repris il y a deux mois par la même équipe que le Far-West et le Rock’n Roses -dont David Faway, on peut y écouter régulièrement des concerts live (rock, pop-rock, hip-hop,..).
Rock’n Roses – 21 rue des Célestines
Fermé actuellement suite à un incendie, il devrait rouvrir aux alentours du 15 mai après travaux. Une terrasse extérieure est prévue pour l’été.
Far-West – 23, rue des Célestines
Ambiance rock avec deux bars. En haut, c’est LE spécialiste des shooters. En bas, on y troue une très large gamme de whiskys et de rhums.
La Cour Saint-Jean – rue St Jean en Isle 23
C’est bien connu, on y danse toujours sur les tables. Café festif avec une ambiance “musique française” voire chantante. Clientèle d’étudiants sauf le vendredi et le samedi soir où on y croise la catégorie au-dessus (25-30 ans). A sa tête, le trio Sylvain Georges, Lucas Gilissen et Thomas Dubois. On retrouve les mêmes, avec Alexandre Baisi, à la tête de l’Ecole du Carré.
L’Aller Simple – rue St-Jean-en-Isle, 28
C’est la base de nombreux cercles ou comités étudiants (Philo & Lettres, Lux, Info, Dentistes, Sciences, ISIL, ISEPK, Fraternité ardennaise). Mais, le week-end, des trentenaire ou quadragénaires investissent les lieux.
Le Factory – rue d’Amay, 5
L’ex-Bara Rhumpuis Alambic et été relancé par Fredo Rinné, l’ex-patron de l’Escalier qui est aussi lié à l’Embuscade. C’est un café-club et lieu événementiel avec une terrasse sur les toits et une sono qui pète. Du bon son pour des soirées avec DJ gratuites ou privées.
Geographic Café – rue du Pot d’Or 39
Clientèle jeune et habituée (20-30 ans). L’endroit existe depuis 21 ans et est connu pour ses cruches de boissons ou son pastis Ricard à 1€50. Parmi ses boss, on retrouve un prof d’université (Fabrice Castillo) et trois barmans ou serveurs qui s’y sont impliqués (Maxime Prieur, Pierre Jerusalem et François Lecrenier).
Le Déluge – rue du Pot d’Or 44/46
Repris depuis quelques mois par Aziz Demir, qui est aussi investi dans “Le Soleil a rendez-vous avec la lune”, l'”Elmas”… et bientôt L’Aventure, ce bar d’habitués à la clientèle assez jeune passe de la hip-hop la journée et du rock d’ambiance le soir. Le shot du barman (3€), dont la recette est gardée secrète, est réputé sucré et pas trop fort pour bien commencer la soirée.
Elmas Café – rue du Pot d’Or 48
Après une fermeture administrative de ce lieu un peu trop turbulent, le Café Elmas a changé de cap. Fini les célèbres pitas qui ont réconforté les noctambules au cœur de la nuit ! L’endroit ne sert désormais plus que des boissons. On vient aussi ici pour “pécho” des filles un peu “mademoiselle”, qui s’y donnent rendez-vous dans une ambiance musicale parcourant les hits du moment.
Le Smile – rue des Calestines 16
C’est le café où nombreux sont celles et ceux qui s’y retrouvent pour danser sur de la musique commerciale en seconde partie de nuit. La clientèle reste assez jeune. L’établissement est tenu par Majid Pournaghi.
Café des Miracles – rue des Célestines 11
Le patron (Fabrice Splingard) fait partie des vieux briscards du Carré, qui dirige aussi la Terrasse Latina et l’Atelier Bière. Le Café des Miracles propose une ambiance plus posée que dans les autres cafés du célèbre quadrilatère, avec toutefois un climat plus festif les vendredis et samedis. Des concerts vont recommencer à y être organisés.
Terrasse Latina – 8 rue des Célestines
Tout est dans le nom, sauf que l’on n’y danse pas comme au Cuba’r (qui se trouvait en face et est définitivement fermé). Une terrasse de 300m², la plus grande du Carré, une large sélection de tapas et une gamme variée de vins du monde et des cocktails inédits sont les ingrédients du nouvel établissement. Le tout dans une ambiance latino voulue calme et décontractée.
Tam Tam – Bergerue 12, 4000 Liège
Un peu à l’écart, ce coin à cocktails résiste aux années qui passent. Ambiance confortable et exotique accentuée par la disposition de tables. Idéal pour les discussions en petits groupes.
L’Orange Givrée – rue d’Amay 2
Les trois niveaux et les balançoires accrochées devant le bar sont les originalités du lieu. Port d’attache du comité des étudiants en droit, l’Orange Givrée existe depuis 2005… mais le boss (Mehdi Alorchi) ne connaît pas l’origine de ce nom original.
L’Aquarelle – rue du Pot d’Or
Son bâtiment venant d’être rénové, cet établissement bien situé mais fermé depuis des lustres est désormais à louer (contrat de brasserie avec HLS). Sa réouverture représentera un sacré événement…
L’Aventure – rue du Pot d’Or 50
Fermé mais tout juste repris, l’établissement devrait rouvrir bientôt.
Le Point de Vue – rue du Pot d’Or 45
Le bar se situe au carrefour le plus incontournable du Carré, qui draine le tout venant. Le patron est Musa Ekinci.
Tampa Bar – rue Tête de Boeuf 7
Rien à signaler
L’Imprévu – rue Tête-de-Boeuf 11
Le seul qui est resté ouvert pendant les travaux de la rue. Yavuz Huseyin y cultive une ambiance qui attire des étudiants qui ne sont pas forcément liés à la guindaille.
L’Ecole du Carré – rue Tête de Boeuf 19
Récemment ouvert, il cherche à attirer les étudiants liés aux comités de baptême. Top 50 et musique français au menu. Boissons classiques avec aussi de la Chouffe au fût.
Le Saloon – rue d’Amay 6
Comme ailleurs, beaucoup d’étudiants la semaine et une clientèle plus âgée le week-end. Particularité: beaucoup d’amateurs de kicker viennent y jouer ici. “Spécialité se shots, côté boissons”, nous dit le patron, Grégory Brice.
Embuscade – rue d’Amay 4
Le lieu est souvent fermé la journée. Le soir, beaucoup de comités de baptêmes s’y retrouvent autour du jeu de fléchettes.
Le Soleil – rue Tête de Boeuf 12
Aziz Demir et Pierre Gilliard ont repris l’établissement il y a un mois et demi. Ils n’ont rien changé à la déco typée “soleil”. Ici, les mètres de bières sont d’ailleurs servis dans des supports en forme de lune ou de soleil. Les nouveaux proprios comptent faire revenir le cercle des étudiants HEC dont c’était le bar attitré entre 2002 et 2016.
Enfin, il y a ceux qui sont actuellement “en friche” comme La Guimbarde, Le Cercle, l’A-Fond Liégeois et La Tête de Boeuf.
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