Pour nombre de riverains, ce fût la catastrophe. A la suite des inondations du mois de juillet 2021, certaines écoles de la zone liégeoise ont également été gravement endommagées. Les écoles fondamentales de Chênée, d’Angleur, de Chaudfontaine et de Trooz, ainsi que l’école secondaire de l’Institut des Techniques de l’Industrie et de l’Automobile ont subi des dégâts matériels considérables.

La ministre de l’Enseignement, Caroline Désir, avait alors promis de venir en aide aux écoles, notamment en y maintenant le personnel en place. Ceci, même s’il y avait moins d’élèves. Ce gel de l’encadrement permettait de pérenniser les écoles et d’accueillir les élèves une fois revenus dans leur quartier. Or, “force est de constater que les travaux de rénovation prennent plus de temps que prévu. Certaines écoles ne sont toujours pas en état, et les maisons des quartiers sinistrés ne sont toujours pas habitables. Les enfants ne sont pas encore revenus dans les écoles, ou ne peuvent y être accueillis dignement. A ce jour, la ministre de l’Enseignement n’a pas souhaité répondre à l’appel à l’aide des écoles concernées. Si le gel de l’encadrement n’est pas prolongé d’une année, le risque existe qu’en septembre, plusieurs membres du personnel devront changer d’école ou perdront leur emploi. Ce qui mettrait en péril une relance de ces écoles lorsque les enfants reviendront habiter leur quartier“, alerte la CGSP.

Le syndicat relève également que les écoles de la zone de Liège doivent faire face à une diminution drastique de l’aide qui est fournie aux enfants en intégration à cause de la réforme «pôles territoriaux» qui engendrera la perte de 200 à 250 équivalents temps plein d’ici 2025.


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