Les discussions tournent toujours autour de la limitation du nombre de mouvements par an à 50.000. L’aéroport de Liège souhaite atteindre les 70.000 mouvements d’ici 2042 et la réduction du bruit à 5% par an dès 2024, puis de 3% dès 2034, pour arriver à une réduction significative du bruit d’ici 2043, entre 23h et 7h du matin.
Le gouvernement wallon, qui doit se positionner sur le nouveau permis d’environnement (pour 20 ans) dans les jours prochains, devrait conserver la limitation des mouvements et adapter les normes sur les quotas sonores.
Mais il est aussi question des Boeing 747-400, des avions considérés comme trop bruyants et qui décollent de nuit. La ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo) souligne dans l’Echo qu’il n’y a plus que 300 Boeing 747-400 en circulation dans le monde et que 10 % vole à Liège. “Je refuse que ce soit la poubelle sonore de l’Europe. Un train international est lancé et ces avions vont disparaître massivement. Il faut un phasing out“, a-t-elle souligné. Il est question de retirer ces avions problématiques d’ici 2030, pour prendre en compte la tranquillité des riverains.
Pour la ministre, la menace sur l’emploi est à considérer avec mesure, afin de conserver un équilibre entre le santé des habitants, l’emploi et l’environnement. D’autant que céder au secteur, selon elle, ne permet pas d’obtenir des garanties d’avenir pour les travailleurs dans une activité économique qui a déjà souvent mis à mal l’emploi.
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