Âgisme : Conséquences des stéréotypes
Le jeudi 15 juin 2023 à 19h30
Par le Docteure Sarah Schroyen
“Les filles sont nulles en math, les rappeurs sont violents, les handicapés ne savent pas se débrouiller seuls…toutes ces affirmations sont des stéréotypes, autrement dit des représentations simplifiées d’un groupe. Dans nos sociétés actuelles, un des groupes qui véhicule le plus de stéréotypes est celui des personnes âgées : « les vieux sont déprimés, râleurs, déments… ». Ces stéréotypes font partie de ce qu’on appelle l’âgisme et ne sont pas sans conséquences : si vous avez la chance d’avancer en âge, ces stéréotypes peuvent prédire votre santé physique et mentale. De plus, ils impactent votre attitude à l’égard de nos aînés.”
Après un master en neuropsychologie, Sarah Schroyen a obtenu son doctorat sur le thème de la double stigmatisation chez les patients âgés souffrant d’un cancer en 2016 (encadré par S. Adam et P. Missotten). Par la suite, elle a effectué un post-doctorat de 3 ans à l’Université de Bordeaux sur la thématique de l’âgisme en oncologie. Soucieuse de lier ces bases théoriques à la pratique, elle a ensuite travaillé au CHR Liège en hôpital de jour gériatrique et en salle d’hospitalisation, où elle effectuait des suivis psychologiques, des bilans neuropsychologiques et de l’aide aux aidants.
Actuellement, elle travaille comme chercheuse dans l’Unité de psychologie de la sénescence, dans le cadre d’un projet interreg sur la solitude des aînés. En parallèle, elle effectue des consultations cliniques à la CPLU et donne des cours sur la psychologie du vieillissement en haute école (HEL, IPFS Namur).
PAF 2€
