Zinc, c’est l’histoire rocambolesque d’Emil Rixen, un héros très ordinaire. Il n’a rien d’un aventurier ni d’un voyageur. Il va pourtant changer cinq fois de nationalité et passer sa vie à changer de pays. Sans jamais traverser une frontière. C’est qu’il habite un minuscule bout de terre qui n’appartient à personne mais que tout le monde s’arrache. Un territoire grand comme un confetti, où soudain les frontières traversent les salles à manger, séparant des familles entières, où l’espéranto, langue universelle, se voit décrétée langue officielle. Ce territoire neutre de 3km² situé à la frontière entre la Belgique, les Pays-bas et l’Allemagne, a vraiment existé et correspond aujourd’hui à La Calamine.

Pendant 100 ans, tous les habitants de ce micro pays, vont être plongés dans des situations kafkaïennes, où la comédie n’est jamais loin. Ni monnaie officielle, ni drapeau, ni identité nationale. Ils seront de nulle part. Et donc de partout. Pendant 100 ans, les grandes nations européennes vont se disputer ces quelques kilomètres carrés pour mettre la main sur une énorme exploitation de zinc. Cette histoire belge, racontée avec humour et mise en scène avec talent, donne un éclairage particulier à un pan de l’histoire belge et au patrimoine que le musée abrite…

C’est notamment pour cette raison qu’il sera joué à deux occasions à la Maison de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège : une représentation scolaire le mardi 23 mai avec les élèves de l’Athénée Léonie de Waha et l’autre, ouverte au grand public le mardi 23 mai à 19h30 à la MMIL. La pièce de théâtre sera suivie d’une nocturne au musée jusqu’à 23h. Infos et billets : www.mmil.be


Suivant : Marc Tarabella clame son innocence devant la presse
Précédent : Une artiste liégeoise met en vente 10.000 œuvres d’art numérique au profit d’Amnesty International

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×