Il était sous bracelet électronique et vient d’être libéré sous conditions. Cela fait trois mois que l’eurodéputé et bourgmestre d’Anthisnes, Marc Tarabella, est pris dans le “Qatargate”, l’affaire de corruption qui secoue le parlement européen. Il est accusé d’avoir reçu entre 120.000 et 140.000 euros de pots-de-vin, en argent liquide, pour mener des actions de lobbying en faveur du Qatar, chose que le politicien socialiste réfute toutefois.

Et c’est ce qu’il a répété hier au cours d’une conférence de presse en présence de son avocat, les larmes aux yeux et des trémolos dans la voix. Il a expliqué être tombé des nues et avoir pensé à une erreur le jour de son arrestation. Le politicien déplore être mis en cause sur la seule base des dires “d’un homme qui aurait par la suite admis être à la tête d’une organisation criminelle et qui a jeté mon nom en pâture pour espérer ne pas être dévoré“. Ce parlant de son ex-ami, l’Italien Pier Antonio Panzeri, homme politique italien et ex-député européen (de 2004 jusqu’en 2019) qui a décidé de collaborer avec la justice en tant que “repenti”. “J’ai payé ce mensonge par plusieurs mois de prison. Ce n’est pas facile pour un coupable, mais encore pire pour un innocent“, a dit Marc Tarabella, qui reste toutefois inculpé dans le dossier.

(Image extrait RTBF)


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