Fin novembre, le bourgmestre avait annoncé au conseil communal que le stationnement allait être supprimé devant la Grand Poste. “D’ici quelques semaines, la réglementation sera changée et il ne sera plus possible d’y stationner. Nous préfigurons ainsi la situation post-travaux du tram“, avait avancé le maïeur. Mais, six mois après cette annonce, le parking en question est toujours fonctionnel et ne semble pas prêt de disparaître.
“L’intention est toujours bien là, mais il y a un ou deux soucis“, nous explique aujourd’hui Willy Demeyer. “Des agents de l’université se garent là avec le système de parking annuel. Et la disparition de ces emplacements leur pose problème. D’autant que l’ULiège compte aussi ramener certaines facultés au centre-ville, ce qui fait que la question du parking au centre-ville va subsister.”
“Nous ne sommes pas opposés à la piétonisation du parking de la Grand Poste. Ce que nous souhaitons, c’est une concertation pour fixer les délais et organiser au mieux la transition nécessaire. Il faut des alternatives pour notre personnel car nous y ‘louons’ , par un système de tickets, une soixantaine de places. Et l’opération a été récemment renouvelée“, précise Didier Moreau, l’attaché de presse de l’université.
Selon le bourgmestre, d’autres problèmes freinent aussi la suppression de l’aire de stationnement. La voirie actuelle, entre la rue Matrognard et la place Cockerill (qui passe devant la Grand Poste) devrait être condamnée si l’on souhaite créer une véritable esplanade piétonne. Or, dans la mesure où elle est utile pour desservir les chantiers actuels, la police recommande de ne pas les fermer pour le moment. Et de souligner: “Tout est lié dans l’hypercentre et toutes les mesures que l’on peut prendre peuvent encore compliquer la situation”
Le projet est donc repoussé, sans échéance à l’heure actuelle.
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