Le 13 mai, le bourgmestre avait marqué sa présence lors d’un pique-nique organisé à l’Observatoire de Cointe pour apporter le soutien du Collège au projet du collectif « sauvons l’Observatoire de Liège ». Il vient de faire un pas de plus en écrivant au ministre wallon de tutelle, Adrien Dolimont (MR), pour lui demander de renoncer à la vente et de prendre en compte un projet préservant l’affectation scientifique ou culturelle de ce site exceptionnel, notamment pour garantir le maintien sur place des activités de la Société astronomique de Liège, dont l’avenir est actuellement menacé.
L’Observatoire de Cointe est en effet mis en vente pour un prix minimal de 950.000 euros par la Région Wallonne.
Il y a un peu plus d’un an, le ministre expliquait toutefois que la charge que représente la rénovation d’un tel bâtiment ne peut être supportée par la Région wallonne au vu du contexte budgétaire. “La Ville de Liège n’ayant pas manifesté une volonté ferme de racheter le site, je pense donc que le seul moyen de le préserver est de le confier au secteur privé. J’ai donc décidé d’avancer dans la vente, cela dans l’intérêt de la préservation du site et en vue d’en assurer la pérennité“, avait souligné Adrien Dolimont.
Alors, la question reste: un autre projet? Mais avec quel argent ?
La faculté d’architecture de l’ULiège, les Amis de l’Université de Liège, la Société astronomique de Liège, la Société libre d’Emulation et l’asbl urbAgora demandent un sursis de 6 mois pour créer une Fondation d’utilité publique sous le parrainage conjoint de la Ville de Liège et de l’Université de Liège afin de reprendre le bâtiment et d’y créer un lieu de rencontre entre arts et sciences ainsi qu’un espace dédié à l’accueil de classes scientifiques, permettant d’héberger deux ou trois groupes scolaires dans de bonnes conditions.
Budget estimé: 10 millions d’euros pour restaurer le bâtiment, plus 2 ou 3 millions pour la construction d’un volume annexe dédié à l’accueil des groupes scolaires. A répartir entre la Région, la Province et la Ville… mais aussi une levée de fonds citoyenne, via un compte de projet de la Fondation Roi Baudouin, l’intercommunale ECETIA selon un montage qui est en cours de discussion et du mécénat d’entreprises.
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