Dans un communiqué qui a retenu l’attention non seulement pour son contenu, mais aussi pour le timing de sa publication, Willy Demeyer, a enfin rompu un silence remarqué en condamnant les attaques terroristes perpétrées à l’encontre d’Israël.
Après six jours de mutisme depuis les premières nouvelles des atrocités, la fermeté du propos du bourgmestre s’est clairement exprimée, qualifiant la violence et les prises d’otages de “cruauté sans nom” et soulignant les impacts tragiques pour les populations israéliennes et palestiniennes. Cependant, l’horloge avait déjà bien tourné, soulevant des questions et des sourcils quant au délai de cette prise de position.
“Je condamne avec la plus grande fermeté les attaques terroristes du Hamas et du Djihad islamique contre les populations civiles israéliennes.Cette violence et ces prises d’otages, d’une cruauté sans nom, ne peuvent en aucune manière être défendues ou expliquées.
Les premières victimes de ces attaques sont les populations israéliennes. Cette agression entraîne également des conséquences tragiques pour l’ensemble de la population palestinienne. Toutes les parties concernées doivent respecter strictement le droit international humanitaire.
J’appuie la proposition des deux groupes de la majorité communale d’observer, à l’entame du Conseil du 23 octobre prochain, une minute de silence en mémoire de toutes les victimes civiles de ce conflit.”
Bien que les mots soient puissants, le timing peut souvent porter un poids égal, sinon supérieur. L’intervalle avant la réaction de M. Demeyer a semé l’étonnement et initié des interrogations au sein de la population. Cette période de silence a-t-elle été une période de réflexion délibérée, une tentative de ne pas s’engager trop précipitamment dans un débat international complexe, ou y avait-il d’autres facteurs en jeu?
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