Il s’était véritablement fait connaître du grand public fin 2016, en déclenchant le scandale Publifin avec un article publié dans l’hebdomadaire Le Vif et titré “Des élus payés 500 euros la minute pour des réunions bidon chez Publifin (ex-Tecteo)”. Une longue vague de démissions et de révélations sur des pratiques scandaleuses dans le milieu politique et intercommunal liégeois s’en était suivie.

S’il a travaillé pour plusieurs médias de presse écrite (Le Soir, Le Monde, La Vif, Wilfried, Rue 89,…) et cofondé le magazine Médor, le journaliste d’investigation a également réalisé des documentaires audiovisuels sur l’omerta des banquiers suisses ou pour titiller les méandres politiques de la commune socialiste de Saint-Nicolas.

Titulaire d’un master en psychologie cognitive (universités de Liège et de Reading), avec un bref passage par le monde de la recherche (UCLouvain) et quelques années comme chercheur à mi-temps dans une fondation, David Leloup s’oriente désormais vers l’académique. “Après 23 ans de journalisme, principalement en tant que freelance, je vais consacrer une bonne partie de mon énergie à transmettre cette expérience aux générations futures de journalistes“, résumait-il.

Depuis cette rentrée académique, il officie donc comme chargé de cours au département médias, culture et communication de l’université de Liège, succédant à Marc Vanesse parti à la retraite. Il y enseignera avec un certain poids les techniques journalistiques, la déontologie et encadrera naturellement l’atelier d’investigation journalistique (qu’il espère encore pratiquer sur son temps libre).


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