Balancés entre les tergiversations, les travailleurs de Liberty Steel attendent désespérément le redémarrage de l’activité. Les usines de Tilleur et de Flémalle avec ses 550 travailleurs sont à l’arrêt depuis de longs mois. “Cette situation n’est plus tenable et rien n’indique que le groupe Liberty soit en mesure de relancer les lignes. La gestion irresponsable de M. Gupta menace les outils et les emplois liégeois tout en mettant en danger la production stratégique d’acier en Europe. Une réaction urgente est indispensable“, tonnait la délégation CSC de Liberty Liège la semaine passée.

Et de relever que l’une des raisons de la faiblesse de la production européenne d’acier (qui déforce notre industrie et nous oblige d’importer) est l’arrêt des sites de Liberty Steel Europe. « Or, ces arrêts prolongés ne sont pas le fait d’un manque de commandes; ils sont clairement liés à la situation financière du groupe. Depuis un certain temps, Liberty n’honore plus toute une série de factures… Des impayés qui font craindre le pire, tant à court qu’à moyen terme. S’ils devaient être privés d’énergie, les outils risqueraient d’être irrécupérables…

La CSC insiste fermement : « La Région wallonne doit continuer à soutenir les travailleurs de Liberty Liège dans la recherche d’une solution urgente qui puisse assurer la pérennité de nos installations et ainsi préserver les emplois. » Les travailleurs sont en chômage complet et on est aujourd’hui à 12 millions et demi de dettes.

Les 600 travailleurs de #Liberty Steel fixés sur leur sort ce lundi


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