En 2020, il s’était attiré les critiques et une réaction indignée du bourgmestre, après avoir été vu en train de chanter des chants nazis et de singer le salut fasciste sur une vidéo filmée par un client au sein de son établissement. Cela, dans une ambiance alcoolisée comme il y en a souvent là-bas. Faute de témoins, il n’avait finalement pas été poursuivi par la justice mais l’ancien propriétaire avait fait retirer son nom de l’enseigne, pour s’en désolidariser.
Marc De Bruyn, le patron du Café Lequet, a une nouvelle fois soigné sa (mauvaise) réputation. Vendredi soir, alors qu’il arrivait dans son restaurant vers 18h, il a demandé a plusieurs SDF (5 ou 6 selon l’intéressé) qui dormaient à sa devanture de quitter les lieux. L’un d’eux ayant apparemment refusé, le ton est monté et De Bruyn a fini par lui porter plusieurs coups. Au point d’entraîner une incapacité de travail estimée à 3 jours, nous indique le parquet de Liège où il a été déféré. Un employé a également participé à l’agression, avant l’intervention de la police et l’arrestation des deux hommes.
Toujours selon le magistrat en charge de l’affaire, ils ont été libérés samedi vers 16h après avoir accepté le principe d’une médiation pénale consistant en une cinquantaine d’heures de travail d’intérêt général.
Pour sa défense, Marc De Bruyn a avancé qu’il en avait marre de voir tous les jours devant son commerce des personnes sans domicile fixe ou des toxicomanes… et qu’il avait du mal à faire partir. Si plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux semblent valider l’attitude du restaurateur par rapport à un problème récurrent, d’autres, en revanche, estiment (à raison) qu’il n’est pas du ressort d’un citoyen de rendre des sentences expéditives à coups de poing dans la figure. Même avec des boulets sous la main.
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