L’ex-directeur du banc d’épreuves des armes à feu de Liège, Jean-Luc Stassen, 67 ans, a été acquitté par la cour d’appel de Liège des accusations de faux, usages de faux, détournements et escroqueries liées à ses fonctions. Les préventions faisaient suite à des allégations de détournement d’armes destinées à la destruction au sein de l’institution fédérale, sur fond de climat délétère.

L’enquête, déclenchée suite à une dénonciation en 2016, révélait des retards dans l’encodage des armes au Registre Central des Armes. La cour a estimé que les pratiques de facturation avant la destruction des armes étaient courantes et que rien ne prouvait que les armes détournées n’auraient pas finalement été détruites. Les accusations de vol de munitions (des ares avaient été retrouvées chez lui, destinées selon lui à la création d’un projet de musée) et d’exploitation personnelle du stand de tir ont été écartées. Les coaccusés, dont un ex-employé, ont également été acquittés.


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