Le radon : un mot inconnu pour le commun des mortels. Il s’agit en fait là d’un gaz radioactif inodore et incolore d’origine géologique, naturellement présent dans le sol et qui peut s’infiltrer dans n’importe quel bâtiment par les fissures, les équipement sanitaires ou encore les conduites d’eau.
Ses répercussions sur la santé sont conséquentes : une fois inhalé, le gaz est en effet capable de se frayer un chemin jusqu’aux poumons et d’irradier les tissus. Aucun traitement n’existe actuellement. Après la cigarette, il est la 2e cause du cancer du poumon dans notre pays : 500 personnes environ meurent chaque année à cause du radon, selon l’agence de contrôle nucléaire. Et il ne s’agirait là que d’une estimation car le type de cancer que ce gaz mortel provoque est difficile à distinguer du cancer des poumons lié au tabac.
Afin de sensibiliser la population à cette problématique, l’agence fédérale de contrôle nucléaire organise, avec l’appui du SAMI de liège (Service d’ Analyse des Milieux Intérieurs), a mis en place une action permettant à la population de détecter ce gaz. Si vous vous rendez sur le site www.actionradon.be , vous pourrez ainsi acquérir un détecteur au prix de 20 euros au lieu des 30 habituellement demandés. Il doit être placé pendant 3 mois au rez-de chaussée de l’habitation. Il faut ensuite le renvoyer au SAMI pour analyse. Ne traînez pas trop : vous avez jusqu’au 31 décembre de cette année.
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