Ce vendredi 21 juin 2024, les étudiants qui occupaient le hall d’accueuil de l’université de Liège pour protester contre les liens qui unissent l’institution avec Israël ont levé leur camp. Selon eux, l’ULiège a accédé à la grande majorité de leurs revendications, après une quarantaine de jours de luttes.

Concernant WIZO, organisation sociale israélienne, une demande de suspension a été ainsi adressée au Conseil d’Administration de la Fondation Léon Fredericq, liée à l’Université et dont la présidence est assurée par la Rectrice. L’organisme WIZO a publié plusieurs messages de soutien au génocide en cours en Palestine. Les manifestants estiment que WIZO utilise “des arguments caritatifs comme moyens de propagande, afin de justifier des actions condamnées par la communauté internationale”.

“À propos des partenariats de recherches avec les entreprises PB Clermont et Mecar, liées à l’armement, nous avons obtenu la suspension de toute collaboration de celles-ci avec l’Université”, se félicitent-ils encore. PB Clermont avait été sanctionnée par le Gouvernement wallon pour avoir envoyé 16 tonnes de poudre à canon à Israël en novembre 2023 tandis que Mecar produit quant du phosphore blanc, une substance prohibée par les conventions internationales.

Les étudiants disent aussi avoir obtenu un engagement ferme de la part de l’Université que plus aucune relation bilatérale – d’université à université – ne sera mise en place tant que des violations du droit international humanitaire seront commises.

Quant à l’enjeu de la transparence de l’Université sur ses conventions de recherches multilatérales (Cost et Horizon, projets de financements de l’Union européenne), ils ont obtenu une liste de projets potentiellement litigieux. “L’Université s’engage à examiner ces partenariats et étudier la perspective de retrait de tout ou partie de ces partenariats, présents comme futurs, comme cela a été fait à l’UGent”, se félicitent-ils.

Les Étudiants de l’Occupation ont de plus obtenu la création d’un Conseil éthique participatif, dont l’un des rôles principaux sera la continuité des investigations menées quant aux partenariats de l’Université avec des universités israéliennes ou des
partenaires israéliens “impliqués dans le génocide en cours, le crime d’apartheid et la colonisation des territoires palestiniens souverains”.

Pour la rectrice de l’université de Liège, il est temps d’arrêter le #mouvement d’occupation pro-palestinien et de réparer les dégradations


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