Hier matin, des activistes de Greenpeace ont collé des autocollants représentant des arbres sur les panneaux de signalisation de l’agglomération de la Cité ardente. Une façon de demander à la future majorité communale de travailler sur la place de la nature dans la commune. Cette action de Greenpeace et de divers collectifs pour plus de nature en ville au eu lieu dans plus de 25 endroits du pays, notamment à Anvers, Bruxelles, Namur, Charleroi et Andenne.

“Nous demandons à la prochaine majorité communale de faire de la nature une priorité, notamment dans les quartiers de l’hyper centre de Jonfosse, Longdoz, Vennes et Chênée et commencer à planter des arbres et à créer des parcs dès que possible”, indiquaient les responsables de l’action.

Selon la règle des 3-30-300, élaborée par le professeur néerlandais Cecil Konijnendijk, chaque bâtiment doit offrir une vue sur au moins 3 arbres, chaque quartier doit être couvert à 30 % de verdure et 300 m maximum doivent séparer chaque bâtiment d’un espace vert public. “La ville de Liège obtient un très mauvais score au regard de cette règle. Seulement 0,2% des bâtiments respectent la règle des 3-30-300. 40,5% des bâtiments ont une vue sur 3 arbres – un des pires scores des 100 villes belges les plus peuplées. Et la couverture arborée est un autre point faible, avec seulement 0,3% des bâtiments qui bénéficient d’une couverture arborée de 30%. En moyenne la couverture arborée entourant les bâtiments est seulement de 8,27%. Par contre, 83,6% des bâtiments disposent d’un parc de minimum 0,2ha situé à moins de 300 mètres – un score proche de la moyenne des 100 villes belges les plus peuplées, qui est de 85,8%.

Greenpeace précise qu’une couverture arborée de 30 % ou plus est une condition préalable pour lutter efficacement contre l’effet d’îlot de chaleur. En outre, l’effet sur le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle et l’insomnie ne devient évident qu’à partir d’un taux de couverture de 30 %, et est disproportionnellement plus faible à un pourcentage inférieur.

L’échevin en charge de la Transition écologique, Gilles Foret (MR), a réagi auprès de la DH par rapport à ce constat de Greenpaece, parlant d’amateurisme “tant sur le plan méthodologique que dans le choix et l’utilisation des données” et de “l’application militante d’une méthodologie ne tient pas compte des 6500 plantations supplémentaires réalisées dans le cadre du Plan Canopée“. Il critique notamment, par rapport aux chiffres présentés, l’élimination de tous les arbres dont la couronne est inférieure à 16 m² (4×4 m), ce qui excluait de nombreux arbres de rue.


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