Ces lundi 27 et mardi 28 janvier, 48h de grève sont prévues, en front commun, dans l’enseignement. Cette mobilisation pourrait entraîner des perturbations dans le fonctionnement d’un certain nombre d’écoles (cours, activités, etc.). “Les enseignant·es se mobilisent pour défendre un enseignement égalitaire et de qualité face aux projets du gouvernement MR/Engagés, qui menacent la stabilité et l’attractivité de l’emploi, les protections face à l’arbitraire et l’égalité scolaire entre élèves et établissements. Ces attaques mettent aussi en danger le bien-être des élèves, qui ont besoin d’enseignant·es reconnu·es et soutenu·es pour garantir un cadre d’apprentissage stable”, souligne la FGTB.
Du côté de la direction de l’Enseignement de la Ville de Liège, on est passablement du même avis. Dans une lettre officielle, adressée à tous les parents des élèves fréquentant les établissements d’enseignement fondamental liégeois, Pierre Stegen (Inspecteur général) et Josette Rouffa (Directrice de l’Enseignement) notent que deux journées de grève d’affilée relèvent “d’une démarche assez inédite. Elle témoigne de la colère et de la détermination du monde enseignant face aux mesures annoncées dans la Déclaration de politique communautaire (DPC)”
“Au niveau de la Ville de Liège, cette colère est attisée par la manière dont l’enseignement qualifiant a été affecté par les récentes mesures du Décret programme sans aucune concertation préalable. Ces rationalisations dans le qualifiant ne sont pas sans impact pour le parcours scolaire des étudiants et d’autres mesures de la DPC font peser des menaces sur le devenir de nos élèves. Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que depuis l’adoption du Pacte pour un enseignement d’excellence (2017), les enseignants sont confrontés à de nombreuses réformes. Ils se mobilisent afin de concrétiser sur le terrain les attendus de ces réformes destinées à améliorer la qualité et l’efficience de l’enseignement“, ajoutent les deux fonctionnaires.
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