Le conseil d’administration de l’ULiège a tranché ce mercredi dans l’affaire de harcèlement sexuel et de propos racistes visant le chef du service de dermatologie du CHU. Trois anciennes assistantes en médecine l’avaient accusé de comportements inappropriés, dont des gestes intimes non consentis et des propos discriminatoires. Après huit mois d’enquête disciplinaire, appuyée par un dossier de 120 pièces, la commission a proposé une sanction de « grade A ». Il s’agit d’un simple rappel à l’ordre, s’effaçant après un an sans récidive, rapporte La Meuse.

Cette décision, la plus légère possible, ne peut faire l’objet d’un recours des plaignantes. Le professeur, présent lors des débats, a minimisé les faits en les qualifiant de gestes affectueux faisant partie de sa personnalité, mais par rapport mais auxquels il fera désormais attention.

Bien que certains membres aient jugé la sanction trop clémente, elle a été validée à l’unanimité (il s’agissait en effet de voter pour ou contre la sanction proposée par la rectrice mais pas par rapport à son ampleur). Le débat a duré deux heures trente. Plusieurs étudiants dénoncent toutefois un décalage avec les valeurs affichées de l’université.

Une procédure vise le #chef du service de dermatologie du CHU de Liège pour des accusations de harcèlement sexuel


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