Trois ans après la dénonciation du mouvement politique “Demain” de l’existence de vols qualifiés de “sauts de puce”, des vols de courte durée, entre Maastricht et Liège, deux villes séparées de 38 kilomètres, le groupe constate la reprise de vols hebdomadaires entre ces aéroports.

Pourtant, à l’époque, les réactions avaient été virulentes à la suite de ces révélations: le ministre MR en charge des aéroports, Jean-Luc Crucke, estimant que ces sauts de puce étaient “ridicules tant d’un point de vue économique qu’environnemental”.

La pratique avait été écartée, ce qui n’avait pas empêché la reprise d’autres vols, communément nommés “vols de positionnement”, c’est à dire des vols en vue du déploiement d’un ou plusieurs avions sur un aéroport afin d’y réaliser des activités commerciales ponctuelles.

Ces nouveaux vols hebdomadaires “sont opérés par la sulfureuse compagnie Air Atlanta Icelandic qui a multiplié les incidents techniques ces dernières années”, dénonce ainsi le mouvement, qui rappelle que nous sommes à la veille de la COP27. “Nous savons que le temps presse pour modifier drastiquement nos modes de production et de consommation si nous voulons éviter un cataclysme climatique. Et pourtant, nous devons constater qu’en trois années, il n’a pas été possible en Belgique de mettre fin à une pratique pourtant aussi grossièrement suicidaire écologiquement”.

Sur le site “Flightradar”, on trouve également trace de vols entre Liège et la ville allemande de Geilenkirchen, située à une cinquantaine de kilomètres.


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