C’est une première. À l’Université de Liège, la situation de l’administrateure*, Anne Girin, la plus haute fonctionnaire de institution, est pour l’heure assez précaire. Ayant rejoint ce poste en 2020 après 20 ans à la direction des ressources financières, elle vient d’être notée négativement par une commission d’évaluation composée de 11 membres, incluant des personnalités éminentes comme la rectrice Anne-Sophie Nyssen, deux vice-recteurs et l’administrateur délégué du CHU. Cette mauvaise évaluation (unanime de surcroît, selon une information de La Meuse) pourrait entraîner son départ le 5 juin prochain, si le conseil d’administration suit en toute logique l’avis de la commission. Plusieurs administrateurs jugent impensable que ce ne soit pas le cas.
Les raisons de cette évaluation négative incluent des problèmes liés à la gestion de marchés publics et des difficultés relationnelles. Parmi les projets problématiques, on note la construction de logements étudiants et la restauration des écuries de Colonster qui n’aurait pas fait l’objet de demande de subsides alors que c’était possible pour ce bâtiment classé.
Anne Girin conteste cette évaluation via son avocat, Eric Lemmens, et a soumis des documents pour sa défense. La rectrice Nyssen a choisi de ne pas commenter l’affaire en cours pour respecter la procédure.
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(*) Nom de fonction officiel
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