Vendredi passé, le mouvement d’humeur n’a pas été très remarqué. Tout d’abord parce que cette petite grève n’a pas impacté les utilisateurs puisque le tram roule actuellement à vide. Ensuite, parce que les conducteurs du tram ne sont rentrés au dépôt de Droixhe qu’une partie de la matinée.
Constatant que les problèmes de signalisation mal synchronisée à certains carrefours (qui avaient conduit à un report de 13 jours supplémentaires du vrai départ) persistaient et présentaient des risques sécuritaires, ils avaient demandé une rencontre avec la direction, qui s’était montrée rassurante quant à la résolution à temps desdits problèmes.
“Honnêtement, celui qui peut vous certifier que le tram roulera avec des passagers le 28 joue au poker !“, s’exclame en off un responsable syndical liégeois du secteur. (Il confirme en cela les doutes exprimés par un délégué permanent CGSLB chez certains de nos confrères quant à une mise en service commerciale qui ne se fasse pas en mode dégradé le 28 avril.)
Doit-on dès lors s’attendre à d’autres mouvements d’humeur d’ici-là ? “Je ne pense pas“, tempère-t-il. “Mais les problèmes d’aiguillages et de signalements son toujours là et restent synonymes d’insécurité. En général, ça va, mais le tram ne circule pas encore à 100% pendant cette marche à blanc et n’embarque pas de passagers. Ce ne sont pas les conditions réelles. Lorsque l’on embarquera les gens avec une cadence de 18 rames en même temps, les problèmes s’accentueront, et on craint une journée noire avec des temps de parcours et des correspondances qui ne tomberont pas juste.”
Petite avancée toutefois: le temps de parcours théorique a été augmenté de 2 minutes dans chaque sens. Ce qui met un peu moins la pression sur les conducteurs.
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