Ils étaient nombreux le samedi 24 décembre, au coucher du soleil, à s’être réunis devant le centre de réfugiés de Vottem pour soutenir les personnes qui s’y trouvent, “ceux qui sont privés de tous leurs liens familiaux et amicaux, parce qu’enfermés et souvent loin de leurs proches”, dénonce le CRACPE, le Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers,à l’initiative de l’action depuis maintenant plus d’une dizaine d’années.
Les manifestants ont d’abord entonné des chants puis se sont reliés les uns aux autres par des rubans afin de former une chaîne humaine autour du centre de détention pour l’occasion illuminé avec des bougies, une manière de “mettre en lumière ce qu’il se passe à l’intérieur”, explique France Arets, port-parole.
Une enveloppe avec un message chaleureux de soutien et une recharge téléphonique ont également été remis à chaque détenu par une délégation composée de deux parlementaires, Samuel Cogolati pour ECOLO et Julien Liradelfo pour le PTB, et de représentants associatifs qui a pu rentrer dans le centre.
“Les centres fermés sont des prisons, rien d’autre, et leur objectif est de briser la résistance des individus face à l’expulsion, par des traitements inhumains psychologiquement et physiquement, pendant toute la détention, avec une violence qui peut être extrême au moment même de l’expulsion”, dénonce encore le mouvement
“Le refus de voies légales de migration entraîne des milliers de morts aux frontières extérieures. La politique restrictive en matière de droit d’asile ou de droit à la migration pour le travail génère la fabrication de sans-papiers qui n’ont d’autre choix que la clandestinité”, estime encore le CRACPE.
A Vottem, il y a environ une cinquantaine de détenus pour l’instant, sur la centaine de places disponible, faute de personnel.
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