Après les questionnements autour d’un voyage en Australie-que certains jugent injustifié, aux frais de la Cile,  un autre avatar touche l’élue écologiste Bénédicte Heindrichs. Comme membre du bureau exécutif de l’intercommunale liégeoise des eaux, la cheffe de groupe Ecolo au conseil communal et directrice générale de l’Issep (Institut scientifique de service public) a touché une rémunération fixe de 23.550€ bruts en 2016, alors que son taux de présence au sein du bureau de l’intercommunale n’était que de 36,8 % puisqu’elle n’a participé qu’à sept réunions sur 19.

L’info a été révélée après que la Cile (compagnie intercommunale liégeoise des eaux, pour rappel) ait dû fournir une série de documents à la ministre wallonne des Pouvoirs locaux, la libérale Valérie De Bue.

Réaction de B.Heindrichs, qui a démissionné de son poste dans la foulée de cette révélation dans les journaux de SudPresse: « Je suis devenue en mai 2015 directrice générale de l’Issep, qui était dans une situation assez délicate, avec des dossiers importants à porter à bras-le-corps, qui ne m’ont pas permis d’assister à ces séances. J’ai eu une baisse de régime en 2016 liée à ma nouvelle profession, ce qui n’excuse rien. (Elle aurait pu démissionner avant, ndlr). Ce qui est certain pour ma part, c’est que je rembourserai l’ensemble des sommes indûment perçues durant ce laps de temps où je ne peux pas justifier mes absences. »

Le gouvernement wallon MR-cdH a par ailleurs adopté ce jeudi plusieurs avant-projets de décrets destinés à répondre au scandale Publifin, dont l’obligation de lier les rémunérations à une présence effective.


Suivant : Météo : il est temps de sortir les manteaux …
Précédent : Trois drones perturbent l’espace aérien à Liege Airport

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×