Cette start-up technologique a mis au point une application assortie d’une signalétique composée d’un écran et connectée… pour proposer aux particuliers de partager les emplacements de parking situés sur la voie publique, devant leurs garages. En louant la signalétique Pasha apposée sur la porte du garage, ayants droit et conducteurs peuvent s’y parquer en toute légalité puisque, en plus de contrôler la disponibilité de la signalétique et l’affichage de la plaque minéralogique du locataire sur son écran, l’application permet également d’effectuer le paiement imposé par la présence d’un horodateur, ainsi que la rémunération de l’ayant droit.
Présente à Liège, l’application devrait débarquer à Liège au mois de septembre. C’est en tout cas ce qu’on expliqué les deux concepteurs de Pasha à la RTBF. En Belgique, il est interdit de se garer devant un garage sauf si le numéro de plaque d’immatriculation du véhicule stationné (et de celles des autres personnes autorisées à profiter de ce privilège) est indiqué sur la porte du garage concernée.
A la police de Liège, on ne voit pas de frein à ce nouveau système connecté. “Tant que ça ne dérange pas le propriétaire du garage, il n’y a pas de problème“, confirme Benoit Ferrière, porte-parole de la police de Liège. A la rentrée , le système de scan cars liégeois, qui sillonnera la ville en photographiant automatiquement tous les véhicules en infraction, devrait être opérationnel. Les policier liégeois pourraient donc demander d’avoir accès à la base de données de Pasha, pour ne pas sanctionner à tort les utilisateurs du système qui seront stationnés devant des entrées de garage.
Dernière et utile précision: dans les rues où le stationnement est payant, ceux qui utiliseront Pasha devront également payer l’horodateur, comme tout le monde.
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