Lundi, au conseil communal, Sophie Lecron (PTB) a interpellé l’échevin de la Mobilité pour demander que Liège suive Bruxelles et commande une étude sur la gratuité des Tec. Soulignant que le réseau de bus n’est financé qu’à hauteur de 24 % par les tickets et autres abonnements, elle évalue la mesure à 8 millions d’euros pour la Cité ardente.

“Nous ambitionnons de favoriser les modes doux et les transports en commun, au détriment de la voiture, la gratuité totale déjà testée dans d’autres villes n’est pas la meilleure option”, lui a répondu Gilles Foret, mettant, avant la question du coût évaluée à 12 millions d’euros -rien que pour Liège- par le TEC. Selon lui, la mesure montrerait son inefficacité en termes de mobilité (il n’y aurait pas de transfert de la voiture vers les transports publics) et n’améliorerait pas la qualité de l’air. “Ce sont surtout les non-automobilistes qui sont séduits et qui délaissent les modes doux. (…) C’est aussi contre-productif car une augmentation de la fréquentation nécessiterait des investissements supplémentaires pour éviter la saturation du réseau. Raison pour laquelle la ville d’Hasselt a fait machine arrière après 16 ans de gratuité”, a ajouté l’échevin, qui plaide plutôt pour une politique tarifaire modulée, selon les revenus, les catégories sociales, la distance domicile-travail ou l’horaire d’utilisation. A intégrer dans les études qui seront menées dans le futur.

En attentant, c’est l’amélioration de leur qualité qui doit être privilégiée: vitesse d’exploitation, fréquence, ponctualité, sécurité, propreté, confort. “Ce sont ces facteurs-là qui sont prépondérant dans la choix de passer se sa voiture aux transports en commun.


Suivant : Le premier parc canin de la ville sera aménagé boulevard Kleyer
Précédent : L’échevin Stassart veut séparer les élèves en immersion anglaise du Lycée de Waha

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×