Alors que les négociations avec de potentiels repreneurs sont bien engagées, la tension monte parmi le personnel de VOO et des entités associées (VOO SA, WBCC, Be TV…), rapporte la CNE dans un communiqué. Près de 1.000 travailleurs de Liège, Charleroi et Bruxelles sont concernés. Ils se demandent ce qu’il adviendra de certains d’entre eux après le rachat.
“En février dernier, lors du lancement de la procédure de mise en vente, Renaud Witmeur, CEO ad interim de Nethys, avait évoqué la négociation d’une garantie d’emploi. L’incertitude portait sur la durée de cette garantie : trois ou cinq ans ? Mais depuis peu, il ne tient plus tout à fait le même langage ! Il se contente de parler de négociation ‘d’éléments qui visent cet objectif notamment par les droits qui seraient confiés aux administrateurs de Nethys pour certaines décisions clés liées à l’emploi, les engagements en matière d’investissement, de maintien du call center, la stratégie dans le domaine de la gestion des ressources humaines, etc.’ Lors d’un conseil d’entreprise exceptionnel, ayant eu lieu ce vendredi, la Direction confirme que tout est mis en œuvre pour maintenir, voire développer, les activités et l’emploi dans le cadre d’un plan industriel solide, mais elle refuse maintenant de s’engager formellement envers chaque travailleur.
C’est pourquoi la CNE réclame une garantie d’emploi coulée dans une convention collective de travail, une CCT contraignante pour le repreneur qui, en cas de licenciement pour des raisons économiques, techniques ou d’organisation, assurerait des conditions de départ favorables aux travailleurs qui seraient concernés. “Ce genre de garantie est une pratique courante dans le cadre de la revente d’entreprises et constitue une reconnaissance du travail accompli pour le personnel”, explique Christine Close, secrétaire permanente CNE.
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