Le bâtiment rénové de la Cité administrative a été inauguré le mois passé. L’électricité qu’il consomme est en grande partie produite grâce aux 1.600 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les deux pignons sans fenêtre, la toiture de la tour et les toitures des péristyles -les galeries constituées de colonnes entourant le bâtiment.
La façade sud-ouest, ornée depuis 2006 de l’œuvre murale de l’artiste Nicolas Kozakis, a donc été bardée d’un millier de panneaux. Et un très fin film luisant contenant des cellules photovoltaïques a été utilisé pour préserver ladite œuvre, en la réinterprétant légèrement. Mais, depuis certains angles de vue et sous l’effet de la lumière, on est assez loin de l’aspect “reluisant et brillant” escompté. La “tache artistique” est rendue invisible et la Cité administrative semble avoir été assemblée avec des éléments minéraux qui n’ont pas vieilli uniformément avec le temps.
Si, heureusement, d’autres angles de vue permettent de se rendre compte que le nouveau cœur administratif communal est effectivement tout neuf, l’échevinat des Travaux indique que certains panneaux (quatre) doivent être changés dans la mesure où ils n’ont pas une teinte en harmonie avec le reste. “C’est notamment le cas au niveau de la tache. On les avait acceptés provisoirement lors de la pose pour ne pas avoir un trou, mais de nouveaux panneaux dont la teinte et la brillance doivent être retravaillés et seront installés prochainement“, précise le chef de cabinet de l’échevin, Frédéric Jacquemin. “Tout va devoir être harmonisé.” C’est le prestataire qui s’en charge, naturellement.
Pour le reste, il faudra s’habituer à l’effet de pixellisation délavée.
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