Interpellée par le manque de connaissances et d’informations sur l’endométriose, la Province de Liège avait déjà mené, dès 2020, une campagne de sensibilisation, en collaboration avec les deux centres liégeois spécialisés en endométriose (Hôpital de la Citadelle et CHC MontLégia). En effet, cette maladie, qui touche 1 personne menstruée sur 10, soit près de 25.000 en province de Liège, reste encore très taboue et méconnue du grand public.
Pour la 5e édition de sa campagne, la Province de Liège revient à ses premiers messages : il faut arrêter de stigmatiser les femmes qui souffrent de maux intolérables et de minimiser leur souffrance, de réduire l’endométriose à des douleurs de règles, d’ignorer l’impact de l’endométriose sur la vie sociale, familiale et professionnelle des personnes touchées. En cas de douleur alarmante ou de symptôme interpellant, il faut consulter un médecin. Plus tôt la maladie sera diagnostiquée, moins elle aura le temps de s’étendre. Si, à l’heure actuelle, on ne guérit pas de l’endométriose, on peut atténuer ou supprimer les douleurs et rendre aux femmes la capacité de mener une vie quasi normale au quotidien.
Cette année, outre les informations présentes sur le site www.provincedeliege.be/endometriose et différents supports, la Province de Liège a collaboré avec une psychologue-sexologue (Sylvie Loumaye) à la réalisation de capsules vidéos informatives sur la maladie. Celles-ci seront diffusées une à une sur les réseaux sociaux dès ce lundi et pendant toute la semaine, à l’occasion de la journée mondiale contre l’endométriose du 28 mars.
La première capsule est en ligne : www.facebook.com/reel/402275545889504
Suivant : Willy Demeyer: “Le PTB, c’est… Pour Toujours au Balcon!”
Précédent : Pas une bonne année 2023 pour le port de Liège
► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.
