Mi-novembre, le ministre de la Justice annonçait que l’une des premières maisons de détention en Wallonie serait implantée dans l’ancienne auberge de jeunesse Espace Belvaux (quartier Grivegnée) transformée en maison de détention de 60 personnes.

Suite à une interpellation citoyenne, hier soir au conseil communal, au nom du Collectif pour la préservation de l’Espace Belvaux, le bourgmestre a répondu qu’il ne croyait pas”que le fonctionnement d’une telle structure pose de problèmes en termes de sécurité“. Jugeant ce type de maison strictement encadré. “Par contre, au niveau urbanistique et en termes d’aménagement du territoire, je pense que le lieu ne convient pas. Pour des raisons de proximité avec les habitations, de suppression d’un poumon vert et d’exiguïté, le lieu n’est pas approprié. Dès le moment où il faut des containers habitables pour héberger les personnes prévues, le bâtiment ne pouvant en accueillir une vingtaine alors que 60 places sont programmées, cela démontre bien que l’endroit n’est pas bon. Il n’est pas concevable d’envisager un processus de réinsertion dans des bâtiments qui peuvent s’apparenter à des baraquements“, a ajouté Willy Demeyer. Le collège communal transmettra sa position défavorable ai fonctionnaire délégué régional qui sera chargé de l’octroi (ou pas) du permis

Le collectif s’interroge lui aussi sur le choix du lieu, dans un quartier densément peuplé, familial, proche d’écoles et aux contraintes urbanistiques et de mobilité déjà nombreuses.

Une maison de #détention pour 60 délinquants va ouvrir ses portes à Grivegnée


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