Vendredi dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur une enquête concernant une évaluation du décret Participation, qui régit la représentation étudiante tant au niveau local qu’au niveau de la Communauté française. C’est ce décret qui définit notamment les missions des représentants étudiants et fixe leurs ressources et obligations.

Les conseils étudiants dénoncent ainsi un manque d’objectivité ainsi de démocratie dans le processus d’évaluation mis en place par la Ministre. Celle-ci est dirigée, disent-ils, “de sorte que les réponses poussent à une modification du décret”. Ils s’expliquent par communiqué de presse: “Sur le fond de l’enquête, le questionnaire est biaisé. Ce n’est pas une évaluation mais une attaque du décret participation.

Ils estiment ainsi qu’une enquête ne peut pas donner des réponses valides et fondées parce que le débat est trop complexe et que la Ministre a volé le débat des mains des étudiants. “En effet, l’organisation de la représentation étudiante ne peut pas être discutée dans un simple questionnaire. Cette discussion doit s’inscrire dans un débat démocratique qui permet de réfléchir collectivement à la manière dont nous voulons nous organiser. Et ce débat doit avoir lieu avec et au sein de notre organisation de représentation communautaire”, ajoutent-ils avant de pointer également un mauvais timing, “nous pensons qu’il devrait y avoir d’autres priorités bien plus importantes pour les étudiants.”
Cette position est adoptée par les conseils étudiants de Saint-Luc Liège et de la HEL, notamment.


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