Un mois après les élections du 9 juin, le MR et les Engagés, les deux partis “gagnants”, qui ont scellé un accord de coalition pour gouverner la Wallonie jusqu’en 2029, ont présenté hier les nouvelles déclaration de politique régionale et de politique communautaire. Il s’agit en quelque sorte de la feuille de route des deux futurs gouvernements.

Un point concerne spécifiquement Liège et son tram en construction. Au vu “de l’explosion des coûts du chantier” il est dit que le gouvernement, une fois en place, déterminera le cadre juridique et budgétaire admissible pour sa poursuite. Et plus particulièrement pour les extensions vers Herstal et Seraing. En clair, il s’agit de décortiquer le budget total actuel de 785 millions d’euros. Et de renégocier avec les constructeurs et prestataires? (L’extension vers Herstal a déjà été attribuée au constructeur Mov’Urba et les travaux ont commencé, ce qui n’est pas encore le cas de celle vers Seraing).

Pour rappel, le coût de la conception et de la construction du tram de Liège s’élève à environ 430 millions. Ce montant comprend l’infrastructure et le matériel roulant (20 rames de tram). Début février, il était annoncé par le ministre de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo), qu’un budget de 355 millions d’euros était dégagé pour les deux extensions vers Herstal (2,9 kms) et Seraing (3,2 kms). Soit 250 de plus que ce qui était initialement prévu, qui incluent l’achat de 10 rames supplémentaires à faire circuler sur la ligne étendue.
De Seraing à Herstal, la ligne s’étirera sur 12 km en tout.

La feuille de route gouvernementale, dans une vue d’ensemble, se veut toutefois rassurante: “les grands projets d’infrastructure dont les travaux de constructions sont déjà très largement entamés seront achevés“.


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