Malgré un court règne, ce pharaon égyptien (né vers -1345, mort vers -1327) doit sa célébrité à la découverte de sa sépulture par l’archéologue britannique Howard Carter le 4 novembre 1922 et au fabuleux trésor qu’elle recèle. La notoriété de la découverte augmenta grâce à une légende reprise par la presse de l’époque et faisant état d’une malédiction du pharaon. Certains membres de l’équipe d’archéologues ayant exhumé la momie étant décédés à peine quelques années après, une légende prétend qu’ils seraient morts de cause surnaturelle à la suite d’une malédiction du souverain défunt.
L’exposition Toutankhamon a ouvert ses portes vendredi à la Gare des Guillemins et durera jusqu’au 31 mai 2020. Issues de musées internationaux, de nombreuses pièces antiques d’exception pourront être admirées. 242 objets provenant des ateliers du Musée du Caire et authentifiés par le Ministère des Antiquités Egyptiennes donneront vie à de nombreux décors reconstituées avec les techniques de l’époque. C’est ainsi que les trois chambres funéraires ont été réalisées avec un niveau de précision et de fiabilité historique minutieux. L’intérêt de ces reconstitutions est que les visiteurs pourront toucher certains objets.
Une collection d’objets et de photos ramenés, à l’époque, par la Reine Elisabeth est par ailleurs prêtée pour la première fois par le Palais Royal. L’exposition a collaboré avec deux scientifiques de l’ULiège: Dimitri Laboury, directeur de recherches au F.R.S.- FNRS et professeur adjoint d’histoire de l’art et archéologie de l’Égypte pharaonique à l’université de Liège (auteur d’une importante biographie d’Akhenaton) et Simon Connor, chercheur à l’ULiège, ancien conservateur au Museo Egizio de Turin et chercheur au Metropolitan Museum of Art de New York.
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