Évoquant une insécurité -patente selon lui- au centre-ville aux petites heures de la nuit, le chef de groupe PS au conseil communal, Jean-Claude Marcourt, a mis indirectement sur la table la possibilité de fermer le Carré à 3h du matin et ainsi de ne plus permettre aux fêtards d’y passer une nuit blanche.
“Trois heures du matin, c’est l’heure critique. On peut donc décider de le fermer à cette heure-là“, a avancé le bourgmestre au conseil communal. “Et ce ne sont pas les policiers qui vont dire l’inverse. Cela nous permettrait d’économiser un certain nombre de prestations, puisque le calcul a été fait.”
Confirmation du côté des forces de l’ordre liégeoise, en la personne du chef de corps, Christian Beaupère, qui acquiesce en silence ce jour-là. “Le Carré mobilise déjà huit policiers dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 10 et 12 de vendredi à samedi, et 17 dans la nuit de samedi à dimanche“, a-t-il par la suite précisé à nos confrères de La Meuse. De hommes qui pourraient être affectés à d’autres missions (diurnes) plus essentielles.
Pas sûr, toutefois, que l’idée soit facilement acceptée par les tenanciers des cafés qui, bien souvent, récupèrent une clientèle de fin de soirée en attente des bus matinaux. Gageons que le ministre de la Mobilité, si une telle mesure était prise, mettrait à l’ordre du jour la mise en place de bus de nuit dans le cadre de la refonte des transports en commun liégeois à l’arrivée du tram.
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